Annecy Attaque Couteau

Attaque au couteau à Annecy, en direct : cinq personnes, dont quatre jeunes enfants, sont actuellement dans un état critique, nécessitant une urgence absolue. Une scène tragique s’est déroulée sur une aire de jeux près du lac d’Annecy, où quatre enfants en bas âge et deux adultes ont été victimes d’une attaque au couteau. Ce qui est encore plus troublant, c’est l’identité du suspect, un Syrien vivant en Suède depuis une décennie, qui est actuellement en garde à vue pour tentative d’assassinat.
La question qui se pose immédiatement est de savoir si le suspect aurait dû être présent en France. La ministre Élisabeth Borne affirme qu’il était en situation régulière sur le territoire français, mais de nombreux doutes subsistent quant à son parcours migratoire.
Le principal suspect, Abdalmasih H., un réfugié syrien d’environ trente ans, avait déposé une demande d’asile à l’Ofpra en novembre 2022, mais celle-ci a été refusée. Il avait obtenu une carte de résident en Suède en 2013 au titre de la protection subsidiaire, et cette carte a été renouvelée jusqu’en 2025. Son ex-compagne affirme qu’il s’est rendu en France après le refus des autorités suédoises de le naturaliser.
Cependant, il est légitime de se demander si le suspect avait obtenu le titre de voyage nécessaire pour voyager dans les autres pays de l’espace Schengen. En effet, l’obtention d’une protection subsidiaire ne garantit pas automatiquement le droit de voyager ou de séjourner dans d’autres pays de Schengen. Si le suspect n’avait pas obtenu ce titre de voyage, son entrée en France aurait été irrégulière.
De plus, même avec un titre de voyage, les personnes bénéficiant d’une protection dans un pays de Schengen ne sont généralement pas autorisées à séjourner en France pendant plus de trois mois, sauf dans des cas exceptionnels. Étant sans domicile fixe, Abdalmasih H. ne semblait pas répondre aux critères nécessaires pour un séjour régulier en France.
Il est également pertinent de noter que l’Ofpra aurait dû reconnaître dès le début de la procédure que sa demande d’asile était irrecevable, puisqu’il venait de Suède où il avait déjà obtenu une protection. Selon les règles en vigueur, l’irrecevabilité aurait dû être décidée dès décembre, et le suspect aurait dû quitter la France au plus tard en janvier.
Tout cela soulève de nombreuses questions sur la légalité de la présence du suspect en France au moment de l’attaque à Annecy.
Passons maintenant aux faits eux-mêmes. Ce jeudi matin, une attaque au couteau a secoué Annecy, faisant six victimes, dont quatre enfants en bas âge. L’agresseur, armé d’un couteau, a pris pour cible des enfants d’environ trois ans qui se trouvaient sur une aire de jeux du parc très fréquenté des jardins de l’Europe, près du lac d’Annecy